Le 7éme art n’est pas étranger à la ville de Montauban , Le vieux fusil y a été en parti tourné , tout comme lacombe Lucien , les tontons flingueurs y sont évoqués avec l’une des célèbres répliques : »On ne devrait jamais quitter Montauban : »Le rugbyman montalbanais Eric Fourniols champion de France avec Toulon vit et travaille à Paris dans le cinéma , il y a d’ailleurs tourné un film en 2001 en tant que réalisateur »Voyance et manigance ». Gérard Barray, né Gérard Marcel Louis Baraillé acteur de films de cape et d’épée dans les années 60 venait voir souvent voir sa mère qui habitait dans le quartier de Villenouvelle , il y a gardé de solide racine de par son enfance montalbanaise. Roland Giraud vient également voir son frère ex chirurgien au pont de Chaumes. Charles Varel né Favarel , qui avait pris ce nom de scène , m’avait-il dit en la mémoire du grand Charles Vanel, est disparu il y a quelques années, il habitait également Montauban , cet acteur de second rôle , sans que cela soit péjoratif, a quasiment disparu de la mémoire collective de la cité d’Ingres, vraiment dommage car c’était un des acteurs fétiches de Jean Pierre Moky.On le voit Montauban est vraiment une terre de cinéma faut-il s’en souvenir.
Mois : février 2017
Florence Obrecht, Axel Pahlavi, Jusqu’à ce que la mort nous sépare
A Perpignan,
Par petites touches et depuis au moins 15 ans, Axel Pahlavi et Florence Obrecht ont tissé une oeuvre commune. Si cette oeuvre a des liens avec leurs pratiques respectives, elle s´érige malgré tout avec sa propre ontologie. Chacune de leurs expositions était la création d´un lieu dans lequel prenait part un nouveau récit avec les deux artistes comme principaux acteurs.
Leur pratique foisonnante présente ainsi l´imaginaire qui nourrit leur couple faisant ainsi déborder le face à face en un troisième terme : oeuvre vivante. En 2016, les deux artistes ont décidé de réaliser un livre sur cette collaboration, un livre dans lequel on peut entrevoir chaque exposition comme le chapitre d´un livre en train de s´écrire, avec çà et là quelques oeuvres plus isolées en appendice. Invités en 2017 par le centre d´art Acentmètresducentredumonde, ils décident de réaliser une exposition qui se propose d´être comme une promenade à l´intérieur de ce livre auquel ils ne manqueront pas d´ajouter un nouveau chapitre.
« (…) On trouvera plusieurs objets qui voyagent entre leurs tableaux, on croisera dans leurs peintures leurs visages, des anges, du sang, des robes noires, des couvertures de survie dorées, des fleurs, des couteaux, des bébés, des clowns, des arlequins mélancoliques, des gisants, tout ce qui inquiète au bras de ce qui émerveille. Il ne s’agit pas d’un désordre anodin, c’est le barda d’une famille entière qui traverse la vie avec le souci de rester en vie, c’est l’équation d’une histoire d’amour qui dure. Ils habitent toujours Berlin au moment où j’écris ces lignes, mais avec la tentation de continuer plus à l’Est, de rejoindre des territoires plus sauvages. À les écouter, pour peu que l’on se protège d’un certain nihilisme, « il y a une corrélation possible entre le bonheur et la peinture ». (…)
Marc Molk , Extrait de Hommage aux oiseaux que dessinent les enfants, livre Le Royaume, Axel Pa-hlavi et Florence Obrecht, 2016. « Jusqu´à ce que la mort nous sépare » regroupe une centaine d´oeuvres (peintures, dessins, sculpture et vidéos) réalisées à quatre mains et/ou étant en corrélation avec leur vie de couple.
PICTIONNARY FAMILIAL
Le camp de Septfonds lieu de mémoire incontournable du Tarn et Garonne
Beaucoup de Tarn et Garonnais ne le savent pas mais pendant la seconde guerre mondiale le camp de Septfonds fut un camp pour réfugiés, internés ou prisonniers , ouvert en février 1939 et fermé en mai 1945 . Aujourd’hui vous pouvez visiter ce lieu de mémoire malheureusement presque oublié , ou méconnu. Une visite s’impose à 5 km au Nord -Est de Caussade dans un cadre unique et verdoyant.
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Expo Monsters
Dans le cadre du festival Graines de Moutard, la Maison des arts de Cajarc organise une exposition dédiée prioritairement aux enfants mais, soyez-en sûrs, chacun y trouvera matière à fantasmes.
A partir d’œuvres choisies dans les collections des Abattoirs/ Frac Midi-Pyrénées et de l’Artothèque du Lot, cette monstrueuse initiative en forme de sensibilisation à l’art contemporain sonde les multiples visages de ces êtres insidieux. Et s’appuie pour cela sur des artistes pas particulièrement réputés pour brosser leur public dans le sens du poil. Gilles Barbier, Virginie Barré, Herman Düne & Yaya, Françoise Pétrovitch… Si l’esthétique est avenante et la bête parfois sympathique, dans le fonds le malaise demeure. Mais après tout, n’est-ce pas là le job du monstre ? Que les parents se rassurent, tout cela reste bien sûr bon enfant. Maëva Robert.
La peinture à l’huile….
Pour la troisième année, le Frac et le Rectorat ont imaginé et conçu une exposition qui propose un important ensemble de peintures de la collection, dont les plus récentes ont été acquises en 2016.
« Les collections du Frac Languedoc-Roussillon couvrent un champ historique contemporain très vaste, offrant aux élèves, à travers divers dispositifs, la chance de se confronter régulièrement aux œuvres. Ainsi, dans de nombreux établissements scolaires, le Frac Languedoc-Roussillon rend possible le contact direct avec la création contemporaine, ce qui en fait un partenaire privilégié du rectorat dans la construction du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève qui repose sur les trois champs indissociables : fréquenter, connaître et pratiquer.
Après des expositions respectivement consacrées aux œuvres de la question limitative du Baccalauréat puis aux liens entre Arts plastiques et enseignement de la Philosophie, le Frac Languedoc-Roussillon poursuit son partenariat avec le rectorat de Montpellier et propose cette année une sélection d’œuvres pensée pour les professeurs de Lettres et d’Arts Plastiques de l’académie. Le dispositif a vocation à faire naître des projets dans les classes de la troisième à la terminale. En effet, les œuvres présentées engagent vers des pistes transversales, supports de questionnements liés aux enjeux disciplinaires. En Arts plastiques, l’exposition invite à penser les questions liées à la matérialité et à la forme, à la mimesis et à ses corollaires liées à l’écart et à la ressemblance, à la figuration et à l’abstraction… qui sont au cœur des problématiques portées par les programmes. En Lettres, c’est l’occasion d’interroger le rapport du texte et de l’image, de susciter des projets d’écritures variés qui permettent d’explorer les champs féconds de l’écriture créative, de la réécriture, du dialogue des langages artistiques ou encore de questionner le genre antique de l’ekphrasis. Nous nous réjouissons de cette nouvelle collaboration, porteuse de sens pour les élèves et leurs professeurs. »
Agnès Vrinat-Jeanneau et Cyril Bourdois
FRAC Montpellier
Jusqu’au 21 janvier 2017
Fermé 24 et 31 décembre
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