SOULAGE « Le magicien de la lumière »

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Pierre Soulages né en 1919 à Rodez ,  est un des rares peintres à avoir son musée de son vivant dans sa ville natale.Lui et son épouse Colette ont accordé une donation majeure (500 pièces),des peintures sur toile ,sur papier,l’ensemble des étampes ( eaux fortes,lithographies, sérigraphies),et les travaux préparatoires aux vitraux de Conques accompagnés d’un film très pédagogique où l’on voit travailler Soulages et ses collaborateurs en 1979.Soulages découvre ce qu’il  ne pressentait pas sur une surface intégralement noire du tableau, la lumière joue par reflets et anime toute la matière peinte.Soulages invente le néologisme » Outrenoir « qui signifie au delà du noir.La brosse laisse des stries volontaires qui dynamisent la toile.L’oeuvre aux reflets changeants s’animent…..une merveille. L’observateur devant la toile donne vie aux sillons car son regard se déplace constamment.J’ai pu le constater avec émerveillement car je ne comprenais pas au départ ces grands tableaux, une découvert exceptionnelle pour moi. Parallèlement et ce jusqu’en novembre 2018 vous pouvez aussi découvrir une exposition organisée dans le cadre du japonisme 2018″Gutai » l’espace et le temps.La scène de la peinture « Gutai » est un mouvement artistique créé en 1955 au Japon. Un film , également très pédagogique, met en scène tous les artistes japonais. Le musée Soulages construit par des architectes catalans est exceptionnel , l’espace dans les salles nous permet d’admirer les toiles dans les meilleurs conditions. A ne pas manquer en parcourant le sud ouest pendant les belles journées d’été.

SG

 

 

 

 

 

 

22ème Festival du château de Bruniqel un spectacle à ne pas manquer

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Les opéras bouffe des châteaux de Bruniquel  mises en scène par le montalbanais d’adoption Franck Thézan sont devenus depuis de nombreuses années des rendez-vous incontournables au sein  du paysage Tarn et Garonnais.Ajoutez à cela qu’une table d’hôte est dressée après chaque spectacle , pour ceux qui le désirent ,où chacun pourra pousser  la chansonnette en compagnie des professionnels , une manière  aussi  de joindre le gustatif avec des produits du terroir et l’agréable en résumé la perspective d’une soirée inoubliable dans un cadre unique.

sg

Jean-Michel Vollet-Bert

La revue BOUSTROPHÉDON N°5 est publiée !

Le dernier numéro d’été de Boustrophédon est disponible dans les kiosques. Cette parution du N°5 de la revue d’Art Singulier éditée par l’Atelier Galerie Hazart à Montauban(82) est consacrée à l’artiste Jean-Michel VOLLET-BERT.

COUV BOUSTROPHEDON N° 5 JEAN MICHEL VOLLET BERT

Sommaire: Couverture: Jean-Michel Vollet-Bert. Un cri dans l’oeuvre/ P1 :  Edito : Héritage artistique : P2 :  Une enfance meurtrie / P3 :  Singulier bestiaire / P4 :  Recevoir et rendre / P5 :  Un art ludique / P6 :  Alléger les souffrances / Au dos : Un miraculé !

Abonnez vous ou commandez cette revue à l’unité en cliquant ici

ISSN: 2553-4661. Prix  3€ (port compris).

Exposition « l’œil cinétique »

« L’œil cinétique », une exposition de miniatures artistiques de Jean-Michel Gnidzaz du 07 juillet au 31 août 2018, au Mini Musée de Montauban(82).

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Résumé

Le Mini Musée de Montauban(Le plus petit Musée de France) expose les œuvres de l’artiste Jean-Michel Gnidzaz du 07 juillet au 31 août 2018. Cet artiste généreux ( que nous avons souvent croisé dans les actions caritatives où il donnait ses peintures pour la bonne cause) présente ses créations en art cinétique. Le Mini Musée est heureux de montrer pour la première fois de l’art cinétique miniature, dans une exposition concise et réjouissante, qui traverse une partie des préoccupations,  dans le parcours de l’artiste. Si ces créations miniatures exposées sont inspirées d’une essence conceptuelle, elles se veulent avant tout un questionnement existentiel en rapport direct avec la faiblesse humaine, la faillibilité et la variabilité de notre perception sensible du monde.

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C’est un homme jovial, courtois et sympathique que nous avons rencontré derrière une œuvre construite avec exigence et méthode. Cette œuvre qui ne laisse aucune place à l’hésitation et à l’erreur, est réalisée grâce au geste de la main, et cette main indéniablement lui insuffle une grande qualité humaine.

Jean-Michel Gnidzaz, expose des compositions cinétiques bi et tridimensionnelles qui marquèrent son œuvre dans les années 1990. Usant de jeux de collage et de pliage de simples feuilles de papiers, d’agencements géométriques, de contrastes colorés directement efficaces, l’artiste revivifie alors la tradition cinétique sur un mode non spectaculaire.

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Jean-Michel Gnidzaz s’inspire ainsi de l’essence conceptuelle des travaux de Soto plutôt que de leur tendance au gigantisme, et refuse la précision aseptisée d’autres peintres du mouvement cinétique pour une touche personnelle redonnant une place essentielle au geste, à une certaine performativité de la peinture.
Au fil de ses recherches, Jean-Michel Gnidzaz a ainsi pu produire une œuvre forte, capable de se démarquer avec impertinence des figures tutélaires qui jalonnèrent sa formation aux Beaux-arts à Toulouse.

L’art cinétique de Jean-Michel Gnidzaz

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Le niveau de maîtrise technique exceptionnelle (les outils spécifiques du peintre et les matériaux utilisés ), nécessaire à l’art cinétique, que Jean-Michel Gnidzaz exerce, il le doit à des expériences concluantes, érigées sur de nombreuses défaites et de rares victoires. Un art qui se rattache historiquement, de toute évidence au courant de « l’art cinétique », qui  joue avec les illusions d’optique en exploitant la faillibilité de l’œil. L’art cinétique qui apparaît dans les années 1910 dans la même période que le mouvement futuriste, avec certaines œuvres de Marcel Duchamp et bien plus tard avec celles d’Alexandre Calder. Plus proche de nous, les artistes tels que Victor Vasarely (en 1955, Vasarely publie le Manifeste jaune qui théorise l’art optique et cinétique) et Bridget Riley, en jouant avec l’illusion d’optique et la persistance rétinienne, vont exprimer au mieux cet art cinétique. C’est aussi cet art qu’expérimente Jésus-Raphael Soto, dont les récentes expositions au centre Pompidou ont démontré un réel intérêt du public pour l’art cinétique.

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Les créations de Jean Michel Gnidzaz, naissent selon un processus de réflexions profondes, inspirées par un rapport intime de l’illusion humaine et des faiblesses humaines, dont il sait tirer des leçons de vie qu’il nous livre. Ses recherches avancent, avec opiniâtreté, méticuleusement, en bâtissant sur des conquêtes esthétiques pleines de certitudes, une œuvre savamment orchestrée où au delà de la rigueur architecturale, le plaisir de regarder et de s’amuser n’est jamais sacrifié.

GP

Expo Marc Dautry« La passion du dessin »

A l’occasion du 10ème anniversaire de la disparition du sculpteur Marc Dautry (1930-2008), la Maison Poussou à Bruniquel organise une exposition, intitulée « La passion du dessin » du 7 juillet au 2 septembre 2018. Cette exposition commémore le souvenir de ce grand artiste, dont l’œuvre prolifique constitue l’un des fleurons de la vie culturelle montalbanaise et pas seulement.

Dautry

Marc Dautry

Une exposition remarquable et riche de par la qualité et la facture exceptionnelle des œuvres présentées. Le commissariat de cette exposition  s’est effectué sous le regard avisé et bienveillant de la veuve de l’artiste, Mme Suzanne Dautry, qui a rappelé avec son témoignage émouvant lors du vernissage, que Marc Dautry vivait pour créer et se consacrait exclusivement à ses recherches passionnées d’artiste.

 Amor vincit mortem

Né à Nîmes en 1930, il s’installe à l’âge de 15 ans à Montauban où il vivra jusqu’à sa mort en 2008. Pour le bicentenaire de la Révolution, il a réalisé une statue de la Liberté en bronze pour la ville de Montauban.

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Bronze « La liberté »

Il a réalisé également des lithographies pour de grandes œuvres de la littérature, telles que celles imprimées dans « Le Voyage au bout de la nuit» de Céline , en 1979 ou « Les Lettres persanes », de Montesquieu en 1986. Dans cette vie vouée corps et âme à sa vocation d’artiste, celui qui fut à la fois peintre, sculpteur et graveur a laissé une œuvre considérable. Dire que « l’amour vainc la mort » (Amor vincit mortem), serait pour Dautry l’amour de l’art et de la vie dans lequel il a investi l’intégralité de sa personne qui aura vaincu la mort par la postérité de sa pensée créatrice. Marc Dautry déploie dans le domaine de la gravure, une production pharaonique, à l’image d’un Gutemberg, à qui il a consacré une gravure.  Un maître tel Albrecht Dürer inspirait également Marc Dautry. Il a su tirer les leçons de ce maître et on reconnaît la filiation par la profondeur, la finesse et la complexité des gravures.  Avec la rigueur et l’exigence que l’artiste s’imposait, les gravures de Marc Dautry  n’ont jamais cédé la place  à la médiocrité.

Gravure le gardien de l'ombre

Gravure « le gardien de l’ombre »

La force intérieure du graveur

L’exposition « La passion du dessin » permet d’appréhender le dialogue intime et instinctif instauré par l’artiste avec les différentes techniques qui deviennent pour lui « puissances formelles » captées par le geste de l’artiste. L’exposition montre ce lien primordial entre l’expression par le dessin et les formes en gestation.

Nu à la guitare

Lithographie « Nu à la guitare »

La représentation des volumes,  la fluidité du trait exécuté au burin sur plaque de cuivre ou directement avec des techniques sèches comme le pastel participent à une dynamique, d’une poussée pleine d’énergie vitale,  que le geste du graveur ou la main du dessinateur doit capter et faire naître en retour sur le papier.

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Gravure « Le faune »

Ce dialogue que nous ressentons intensément, conduit au fur et mesure que nous progressons dans l’exposition, à questionner le rapport dialectique de la gravure avec les techniques de l’artiste/l’artisan. L’authenticité et la vérité de la création plastique passe par ce rapport unique de correspondance des formes avec la gravure que Dautry  n’aura cessé d’éprouver.  Sa manière de traiter la forme par la gravure souligne la richesse plastique et la force intérieure d’une production attachée, dans sa modernité même, à préserver la nécessité vitale du lien de l’homme à la nature.

Son œuvre, par une exploration quasi mystique,  cherche  surtout  à donner corps à la symbiose entre le flux des formes et le flux des sensations. Cette symbiose qui contient l’essence subtile de la connaissance de ce monde, que chacune de nos humanités traverse, se déploie dans cette voûte céleste, en apparence calme et  toujours immobile, comme une comète se consumant de son feu propre.

©Grégory Pamadou

Et si les calèches remplaçaient les bus de ville !!!!!

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Des calèches dans les avenues n’est-ce  pas plus romantiques que les bus !!!

Ce dimanche en fin de matinée, dans Avenue Gambetta de la cité d’Ingres de nombreux habitants et quelques automobilistes , de cette artère de la ville très fréquentée, ont été les témoins d’un passage de calèches.L’espace de quelques minutes les nostalgiques de cette époque lointaine ,ont pu se replonger au début du siècle dernier,où il n’y avait pas encore d’automobiles pas de bus de ville.Chacun y allant de son commentaire comme cette dame qui se mit à rêver du remplacement des bus de ville par des calèches ou ce monsieur qui n’a pas hésité de dénoncer la la nouvelle limitation à 80 km heure sur les routes départementales : »Avec cette nouvelle mesure autant circuler en calèche, dit-il avec une pointe d’ironie : »

SG