Les sapiacains veulent conserver leur place de leader face à Carcassonne

 

 

DSCN7970Après avoir battus Narbonne , avec de surcroît le bonus offensif, les montalbanais ont conservé leur place de leader de la poule. Ce vendredi les verts et noirs se voit encore confrontés à un club de l’Aude Carcassonne. Ces deux clubs , jadis place forte du rugby français, sont classés avant dernier pour Carcassonne  et dernier pour Narbonne. De là à dire que les sapiacains l’emporteront  « Audois et à l’oeil » face aux carcassonnais serait faire injure à l’adversaire de ce vendredi. Toujours est-il que les verts et noirs seront archi -favoris pour ce duel, ils devraient  donc conserver leur place en pôle position, c’est en tout cas ce qu’espère le peuple sapiacain qui sera encore présent dans la célèbre cuvette.

GS

Le Musée « La villa des peintres »ferme

Fermeture du Musée « La villa des peintres »

Cette année 2018 commence avec une très mauvaise nouvelle pour la richesse du patrimoine artistique en Tarn-et-Garonne. En effet,  le grand collectionneur Diego Lara, vient d’annoncer la fermeture définitive de son magnifique Musée « La villa des peintres » situé à Montricoux(82). Il faut le dire, heureusement que le conservateur du musée,  Mr Diego Lara est un passionné car il a su transmettre la flamme à chaque visiteur.  Grâce à sa ferveur inépuisable, au service de l’Art nous avons pu découvrir la richesse de la représentation picturale de notre localité.

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Un écrin pour  l’école Montalbanaise 

Ce musée offrait non seulement aux visiteurs une palette très large de la beauté culturelle de notre terroir, mais surtout il abritait la très fameuse  école Montalbanaise  qui regroupe des artistes du XXème siècle tels que  Lucien Andrieu, Marcel-Lenoir, François Desnoyer, Hubert Bergère, Henri Marre et Lucien Cadène. De plus le musée comprenait plus de cent vingt tableaux, et une vingtaine de sculptures. Le vaste éventail de cette collection représentait tous les moyens d’expression. Peintures, dessins, sculptures, estampes, lithographies permettant d’apprécier ce langage artistique unique dans notre région. Cette rencontre artistique capitale, qui s’y opérait, abordant des styles et des mouvements divers,  va faire défaut à la richesse culturelle du Tarn-et Garonne.

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Un musée sans aides, ni subvention publique

Alors que la crise financière, dont les effets sont accrus par la baisse des dotations de l’état et par l’augmentation de la fiscalité, s’installe durablement, les subventions publiques en faveur de la culture continuent à baisser,  tandis que les visiteurs sont de plus en plus difficiles à attirer. En conséquence, on assiste à une vague de fermeture de lieux culturels sans précédent sur tout le territoire.

Comme le conservateur du Musée « La villa des peintres »  ne recevait aucune aide, ni aucun soutien des pouvoirs publics, nous sommes en droit de nous demander ou est allé tout cet argent déversé avant la crise, pourquoi ne l’as ton pas aidé ? Nous pouvons également nous demander ce qu’il va advenir de cette magnifique collection et pourquoi n’a-t-elle pas été ni valorisée ni sauvée ? Les pouvoirs publics, qui sont plus prompt à flatter des initiatives d’envergure nationales,  voire internationales ont très souvent négligé la beauté du potentiel local. Preuve en est que des artistes majeurs du Tarn-et Garonne sont totalement oubliés et ont du fuir notre localité pour exister.

La négation du  patrimoine visuel local

En effet, ce qui nous désole, c’est que les pouvoirs publics ne fassent pas cas de la richesse et de la variété de ces artistes qui ont su célébrer le Tarn-et-Garonne. A force d’en faire la négation, ce patrimoine visuel se délite. Pour ne citer qu’Hubert Bergère, un parfait inconnu chez quantité de Tarn-et-Garonnais. Idem pour Lucien Andrieu, Lucien Cadène, pire François Desnoyer et Henri Marre sont mieux célébrés dans d’autres villes du sud que la leur, comme à Collioure ou à Sète. Seul Marcel Lenoir qui a encore son musée ici, a pour ainsi dire, grâce à un collectionneur une fois de plus, échappé à la malédiction de l’oubli. Tout cela nous attriste au plus haut point.

Dans ces conditions regrettables, nous n’avons plus qu’a remercier ce formidable musée « la villa des peintres » qui nous a apporté tant de bonheur et à tirer notre chapeau à la courageuse entreprise de son conservateur. Ce dernier souhaitons le, le temps de ces quelques années, a peut être montré à certains élus que le terroir local vaut la peine d’être défendu car il a une valeur inestimable que d’autres nous envient.

Grégory Pamadou

Dim. 4 mars 2018, 9ième salon du livre et de la BD

 

 

NEGREPELISSE(82). Dim. 4 mars 2018,

9ième salon du livre et de la BD

L’association Autriche et Pays d’Oc organise le 9ième salon du livre et de la BD de Nègrepelisse le dim.4 mars  à la salle des fêtes de 9h à 18h. Vous pourrez y rencontrer 30 auteurs qui auront grand plaisir à vous dédicacer leurs ouvrages (romans, BD, Jeunesse, poésie)

Des animations gratuitesseront également proposées à la salle des fêtes ainsi qu’à la Cuisine., centre d’art et de design, au château de Nègrepelisse.

A la salle des fêtes :9h30 à 11h30 : Atelier BD animé par Fred Médrano. Ouvert à tous (enfants à partir de 8 ans et adultes) .

  • 15h. Contes pour enfants

A la cuisine, centre d’art et de design, esplanade du château (Entrée libre) :

-14h30 à 17h30 : Atelier BD gratuit animé par Frédéric Medrano. Ouvert à tous (enfants à partir de 8 ans et adultes)

14h30 à 16h. Conférence « La basilique oubliée de Léojac » par Luc Corlouër , auteur, historien.

-16h à 17h30. : Conférence  « L’intuition » par Alain Pescheux, psychoénergéticien biotique.

Retrouvez les auteurs inscrits  et leurs ouvrages ainsi que le programme complet des animations gratuites  sur le site 7 à lire :

www.o-p-i.fr/7alire

Invités d’honneur :. les auteurs Jeunesse

                                    .et les romanciers.

Expo « L’art me ment »

L’art me ment !

Une exposition de miniatures de Gérard Sènes, du 05 janvier au 24 février 2018 au Mini Musée de Montauban.

Résumé

Gérard Sènes expose au Mini-Musée des pistolets réalisés avec toutes sortes d’objets glanés pour l’occasion. Ses créations récentes en miniature, sont des répliques de ses œuvres en grand format qu’il invente à partir de l’idée humoristique d’un jeu de mot. L’art me ment! alors il n’est plus seulement cet exutoire tant vanté dans la tradition romantique de l’artiste en pleine souffrance, il est avec Gérard Sènes en tous cas le lieu impertinent, des virevoltes et  des amusements sérieux des jeux de l’esprit.

AFFICHE EXPO LART ME MENT DE GERARD SENES

Un esprit truculent et joueur

Né à Montauban (Tarn et Garonne), collectionneur compulsif et avisé, Gérard Sènes est  passionné par l’art, par l’écriture et la photo. Il est par bonheur un formidable « tordeur de mots », toujours à l’affût des failles de la langue de Molière dont il sait tirer le meilleur parti humoristique. IMG_3423

Très actif dans le journalisme pour un grand quotidien d’envergure  nationale, il  a déjà publié deux ouvrages  appréciés des lecteurs, sur des jeux de mots, des calembours mais également un recueil de textes poétiques.

Doté d’un imaginaire qui s’enrichit continuellement de jeux de mots, de calembours, Gérard  Sènes nous offre à découvrir au format miniature, les répliques originales de ses créations artistiques de pistolets.

Sa passion pour la création des armes artistiques est née à la suite de la visite d’une exposition de fusils d’André Robillard en décembre 2016. A partir de ce moment  Gérard Sènes s’est mis en ordre de marche pour recréer un univers inspiré de Robillard, mais qui est complètement différent dans la démarche, dans la mesure où son point de départ est purement intellectuel avec les jeux de mots.

Donner une forme aux jeux de mots

Dans son élan créateur c’est un jeu de mot, ou un sujet humoristique qu’il met en rapport avec l’univers des fusils, des pistolets et des mitraillettes qu’il fabrique en bois avec des objets de récupération essentiellement. Il crée de nombreuses armes fantaisistes qui correspondent à l’idée de ces jeux d’esprit ayant beaucoup d’impact!IMG_3379 - Copie

Ses armes, il dit les créer pour « tuer le temps », depuis cette révélation il entasse inlassablement les matériaux les plus divers dans la pièce où il crée. Soigneusement triés, classés et rangés, ces objets de récupération attendent que l’idée rigolottevienne les articuler et les transformer en œuvre. Par la suite les outils tels que marteaux, colle, rouleau de scotch, pointes, vis, clous, câbles viennent à son secours pour l’aider à formuler dans le domaine plastique cette idée. C’est comme cela que les pistolets naissent chez Gérard Sènes.

A la fois jongleur et coureur de fond, Gérard Sènes manipule la créationsous toutes ses formes et sans concessions aucune ! Démontrant par là qu’un véritable artiste  est un funambule capable de tout et surtout du meilleur.

©Grégory Pamadou